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Le CIG décroche deux subsides FNS-Sinergia
Projet: «Une approche génétique systémique dans l’identification de voies métaboliques contrôlant la glycémie, le sommeil et le vieillissement»:
- Principal Investigator: Paul Franken (CIG-UNIL)
- Co-investigators: Bernard Thorens (CIG-UNIL), Ioannis Xenarios (Vital-IT/SIB, CIG-UNIL), Johan Auwerx (EPFL).
- Durée du projet: trois ans
- Montant octroyé: 1’600’00 CHF attribués à l’ensemble des quatre groupes participant au projet
- Démarrage du projet: 1er septembre 2011
Des études épidémiologiques ont mis en évidence un lien étroit entre le vieillissement et les problèmes métaboliques ainsi que les désordres du sommeil. De façon réciproque, les désordres du sommeil sont souvent associés à des dysfonctionnements de l’homéostasie énergétique et du métabolisme du glucose, prédisposant au développement du syndrome métabolique qui conduit à l’obésité et au diabète. Tout comme la plupart des maladies, le syndrome métabolique est dû à l’interaction de plusieurs gènes ainsi que de l’environnement, et ce à plusieurs niveaux d’organisation: au niveau cellulaire (fonction mitochondriale), systémique (homéostasie et métabolisme du glucose), et comportemental (activité et sommeil). L’étude Sinergia emploiera une approche génétique systémique dans le but d’élucider les relations complexes entre génotype, transcriptome, physiologie cellulaire et comportement, en utilisant des populations de souris génétiquement diverses mais bien caractérisées.
Projet: «Formation et fonction des circuits gustatifs de la drosophile»:
- Principal Investigator: Simon Sprecher (Université de Fribourg)
- Co-investigators: Richard Benton (CIG-UNIL); Heinrich Reichert (Biozentrum-Basel), Jan Pielage (FMI-Basel), Volker Hartenstein (UCLA, USA).
- Durée du projet: trois ans
- Montant octroyé: CHF 1’887’241 attribués à l’ensemble des cinq groupes participant au projet
- Démarrage du projet: probablement 1er janvier 2012
Sucré, salé, amer ou acide? Chez l’homme, comme chez les insectes, le goût est le sens qui permet d’identifier les substances chimiques pour tester la nourriture. Mais comment le cerveau sait-il si la langue est en contact avec quelque chose de bon ou de toxique? Le projet réalisé dans le cadre du subside Sinergia vise précisément à percer ce mystère fondamental des neurosciences. Pour ce faire, la drosophile, une petite mouche dite «du vinaigre», sera utilisée car elle constitue un excellent modèle génétique. Cet insecte permettra de visualiser et de manipuler les neurones gustatifs afin de mieux comprendre les connections entre les goûts présents dans l’environnement et les réponses du cerveau.