Nouria Hernandez was in “24 heures”, March 4, 2016

topelementImage: Marius Affolter

La future rectrice de l’UNIL entourée de sa nouvelle équipe. De gauche à droite, François Bussy, Marc de Perrot, Giorgio Zanetti, Nouria Hernandez, Benoît Frund, Martial Pasquier et Déborah Philippe.

De la direction actuelle, qui est en place jusqu’au mois d’août, il ne restera que le vice-recteur Benoît Frund, en charge de la durabilité et du campus. Il continuera d’ailleurs de s’occuper de ce domaine lors de l’entrée en fonctions du nouveau rectorat de l’Université de Lausanne(UNIL), dont la composition a été approuvée hier en fin de journée par le Conseil de l’UNIL pour les cinq années à venir.

Première femme

Cet organe interne, composé de représentants des professeurs, du corps intermédiaire, des étudiants et du personnel non académique, a ratifié la proposition faite par la future rectrice, la professeure Nouria Hernandez, première femme à la tête de la Haute Ecole. Les quatre autres membres de cette équipe, issus des rangs de l’UNIL, sont tous des professeurs. Il y a Giorgio Zanetti, directeur de l’Ecole de médecine et chef du service de médecine préventive du CHUV, Martial Pasquier, directeur de l’Institut des hautes études en administration publique et vice-doyen de la Faculté de droit, Déborah Philippe, directrice du département de stratégie de la Faculté des Hautes Etudes commerciales, et François Bussy, doyen de la Faculté des géosciences et sciences de la Terre.

Ce dernier s’est retrouvé l’automne dernier candidat au poste de recteur de l’UNIL, avant de retirer sa candidature peu avant la désignation de Nouria Hernandez. Celle-ci a souligné l’intérêt de son ancien «concurrent» pour les relations entre les sciences dites «naturelles» et les sciences humaines et sociales, une composante essentielle de la faculté que dirige le professeur Bussy, qui est géologue.

«J’ai cherché à convaincre d’autres femmes de faire partie de cette équipe, précise Nouria Hernandez. Mais je n’ai pas réussi. Il faut dire que le pool de professeures est plus restreint, et qu’elles sont la plupart du temps sursollicitées.» Elle cherchait également à intégrer dans son team des membres de la Faculté des sciences sociales et politiques, estimant que ce regard pouvait être utile à la nouvelle direction. Là aussi, sans succès.

Et les autres sciences?

Certains membres du Conseil de l’UNIL ont du coup demandé aux futurs vice-recteurs et à la future vice-rectrice quelle était leur perception des différences entre les sciences dites «naturelles» et les sciences humaines et sociales. Giorgio Zanetti a répondu qu’il était très sensible à l’apport de ces dernières, et que l’enseignement actuel à l’Ecole de médecine en était la preuve. Un autre membre du Conseil a précisé, à ce sujet, que Déborah Philippe n’était pas une économiste mais, à la base, une sociologue.

«La durabilité»

Nouria Hernandez a dévoilé au Conseil de l’UNIL les différents dicastères que prendraient en charge les membres de son équipe, même si tout n’est pas encore défini dans le détail. Ce qui donne: François Bussy à la recherche; Giorgio Zanetti à l’enseignement, Martial Pasquier aux finances et aux ressources humaines, la rectrice aux affaires générales, à la qualité et au soutien informatique, et enfin Déborah Philippe à l’égalité des chances et aux interactions entre université et société.

«J’aimerais que l’UNIL continue à développer les aspects liés à la durabilité, a ajouté la future rectrice. Et aussi qu’elle aide mieux les étudiants à développer leurs projets, à but lucratif ou non, dans l’optique notamment de leur carrière hors campus.» (24 heures)