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Les labos de biologie reçoivent de jeunes chercheurs étrangers
Courtney Jn Baptiste vient de l’île de Sainte-Lucie, dans les Caraïbes. Il vient de terminer son bachelor à l’université de Cookman, en Floride. Cet été, c’est à l’UNIL qu’il a choisi de poser ses valises pour des vacances studieuses. Depuis le 5 juillet, il travaille dans un des laboratoires du Centre intégratif de génomique (CIG) de l’UNIL. Tout comme ses 16 autres camarades d’institutions allemandes, espagnoles, australiennes ou même sud-coréennes, Courtney participe à la première édition du Summer undergraduate research programme mis sur pied par le prof. Winship Herr, directeur de l’Ecole de biologie.
Une première pour l’Ecole de biologie de la Faculté de biologie et de médecine
«Ces séjours existent depuis la fin des années 1950 aux Etats-Unis», explique le biologiste. Winship Herr a dirigé pendant 10 ans un programme similaire pour la faculté du Cold Spring Harbour Laboratory à New York. Depuis son arrivée à l’UNIL, la création d’un projet équivalent lui tenait très à coeur. «Nous offrons ainsi la possibilité à des étudiants de vivre une première expérience de recherche, à mi-parcours de leurs études. Ce qui crée parfois des vocations!» Sans cela, la plupart des étudiants n’expérimentent la biologie expérimentale qu’à la fin de leurs cursus. Winship Herr collabore étroitement avec l’EPFL, qui accueille également des étudiants étrangers pendant l’été. «Les jeunes sont intégrés à différents laboratoires et suivent individuellement des projets de recherche précis», ajoute le professeur. Les cellules souches, le cancer, la bioinformatique, etc. Les thèmes abordés représentent la diversité des recherches en biologie menées à l’UNIL sur les sites de l’institution qui hébergent des laboratoires: Dorigny, le CHUV, le Bugnon, Epalinges et Cery.
Une ouverture au monde scientifique international
Courtney Jn Baptiste fait partie des 17 étudiants sélectionnés, sur 200 postulations reçues. «Je trouve très enrichissant, dans un monde globalisé, de côtoyer différentes perspectives scientifiques», glisse-t-il, enthousiaste. «Pour moi, il ne s’agit pas de travail, c’est ma passion». Et Courtney n’en est pas à sa première expérience. C’est le troisième Summer programme qu’il suit. «Je suis déjà allé à Kansas City et à Boston», confie-t-il. Courtney relève, le sourire aux lèvres, l’importance du réseau créé grâce à ces échanges. «Ça ouvre énormément de portes. Lorsque je chercherai du travail, j’aurai déjà des contacts à travers le monde entier!» Dans un des bâtiments du Bugnon, au Département de biologie cellulaire et de morphologie (DBCM), la jeune russe Ekaterina Beloushko manie la pipette et l’éprouvette. «C’est l’occasion pour moi d’apprendre de nouvelles techniques», raconte celle qui s’émerveille de la qualité de l’équipement des laboratoires lausannois. «Je conseillerais à n’importe qui de réaliser ce genre d’expériences.»
Faire connaître l’institution
La participation à un tel programme est évidemment un réel plus pour le CV des étudiants et leur permet de commencer à se créer un réseau professionnel. Et pour l’UNIL, c’est un bon moyen d’accroître la notoriété de l’institution à l’étranger. Une occasion d’attirer à Lausanne de très bons étudiants, selon Winship Herr. «Il est possible que certains d’entre eux reviennent plus tard ici pour leur master ou pour un doctorat.»