Une équipe internationale dont des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) et de l’Université de Lausanne (UNIL), révèle que la plus grande partie de ce qui était appelé «ADN poubelle» dans le génome humain serait en fait une table de contrôle gigantesque, avec des millions d’interrupteurs régulant l’activité de nos gènes. Sans ces interrupteurs les gènes ne fonctionneraient pas et des mutations dans ces régions pourraient induire des maladies. Ces nouvelles données, découvertes par environ 400 scientifiques impliqués dans le projet ENCODE, sont si complexes et détaillées qu’elles ont nécessité la mise en place d’un nouveau modèle de publication qui relie une multitude de documents électroniques et d’ensembles de données. Ces résultats sont publiés dans trente articles interconnectés et en libre d’accès, dans trois revues scientifiques: Nature, Genome Biology, et Genome Research.
link to the ENCODE publications authored by the group Reymond:
link to the UNIL/UNIGE press release