Biologie Do It Yourself, bio-Hacking, biologie de garage: vers une démocratisation des sciences du vivant?
Depuis une dizaine d’années, partout dans le monde, la biologie semble sortir des laboratoires universitaires pour rejoindre les caves et les garages de profanes-experts ou de professionnels curieux. Un chemin suivi par de nombreuses pratiques scientifiques et technologiques qui sont mises à disposition de tout un chacun dans des espaces communautaires comme les Fablabs et autres «hackers spaces» où se mêlent sciences du vivant, chimie, mécanique, informatique et électronique. Un nouveau rapport à la science et à la technique est-il en train d’émerger? Quelles sont les possibilités et les limites scientifiques de ces nouvelles approches? Quelles sont les similarités et les différences entre la recherche pratiquée à l’université et les projets développés dans ces initiatives citoyennes?
Avec la participation de
- Béatrice Desvergne
médecin et biologiste, Doyenne et professeure à la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL - Jan Roelof Van Der Meer
biologiste, professeur à la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL - Luc Henry
chimiste, co-fondateur de Hackuarium, espace communautaire de «Biologie Do It Yourself», Renens - Urs Gaudenz
ingénieur en micro-technique EPFL, consultant en innovation ouverte et membre fondateur de Hackteria et Gaudilabs - Modérateur: Alain Kaufmann
sociologue et biologiste, directeur de l’Interface sciences-société de l’UNIL
Les «Cafés du vivant»
Dans le cadre de l’exposition «LAB/LIFE» organisée par le Musée de la main UNIL-CHuV, l’Interface sciences-société de l’UNIL propose des rencontres avec des chercheurs en biologie et en médecine pour expérimenter et partager avec le public l’état des connaissances sur un thème de recherche, les futurs défis scientifiques et leurs enjeux humains et sociaux.
Pour plus d’informations
Alain Kaufmann, tél: 021 692 20 64
alain.kaufmann@unil.ch